Mon visage est flétri des regards du soleil. Mon pied blanc sous la ronce est devenu vermeil. J'ai suivi tout le jour le fond de la vallée; Des bêlements lointains partout m'ont appelée. J'ai couru: tu fuyais sans doute loin de moi: C'étaient d'autres pasteurs.
Où te chercher, ô toi Le plus beau des humains?
Dis-moi, fais-moi connaître Où sont donc tes troupeaux, où tu les mènes paître, Pour que je cesse enfin de courir sur les pas Des troupeaux étrangers que tu ne conduis pas.